CORAIL DÉVELOPPEMENT

Aide au développement
Coopération décentralisée à volet économique

Domaines d’intervention de l’association

EAU ET ASSAINISSEMENT : ÉVALUER, EXPLOITER, GÉRER, PROTÉGER LA RESSOURCE

Alimentation en eau potable, création de stations d’épuration, réduction des inondations : sur ces sujets rendus critiques par le réchauffement climatique, Corail accompagne les pays du Sud pour mettre en place des solutions adaptées à leurs attentes et pérennes sur les plans technique et financier.

Les pays où nous intervenons déjà : Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Liban, Maroc, Mauritanie, Togo, Vietnam

L’eau et l’assainissement sont les domaines d’excellence de Corail, qui compte plus de 25 références dans 10 pays et accompagne certains d’entre eux depuis 20 ans.

GESTION DE LA RESSOURCE EN EAU

Nous accompagnons les pays du Sud dans l’évaluation quantitative de leur ressource en eau, avec la préconisation de technologies adaptées (télémétrie par exemple) et la mise en place de formations pour les équipes qui installeront et exploiteront le matériel. Nous les guidons dans la gestion qualitative de cette ressource, avec des recommandations sur la prévention des pollutions, la conformité à leur réglementation nationale ou aux directives de l’OMS, etc.

ALIMENTATION EN EAU POTABLE

Corail apporte une réponse pérenne aux besoins en eau potable des territoires, en étudiant conjointement :
– Les aspects environnementaux : disponibilité et pérennité de la ressource en eau, arbitrage des usages pour l’accès à la ressource ? quel suivi est fait de la ressource (quantitatif et qualitatif) ?
– Les aspects techniques : état des lieux des réseaux de distribution et de leur gestion : existe-t-il une gestion préventive ? les fuites sont-elles recherchées et réparées ?
– Les aspects financiers : combien coûte la production d’eau potable ? est-elle financée par la puissance publique, par les usagers ? ce financement est-il assuré à long terme ? faut-il sensibiliser la population à la nécessité de payer l’eau ? quels sont les niveaux de prix acceptables pour la population ?
– Les aspects réglementaires et organisationnels : existe-t-il un Code de l’eau ? le réseau de distribution d’eau potable est-il concédé, sous régie, en délégation de gestion ?
– Les aspects humains : les équipes d’exploitation sont-elles bien formées à leur métier ? peuvent-elles monter en compétence et s’adapter à de nouvelles technologies ?

ASSAINISSEMENT

Le système d’assainissement le plus sophistiqué n’est pas forcément le plus adapté : en milieu rural, les solutions basées sur la nature comme une station à filtres plantés de roseaux peuvent se révéler plus efficaces, coûtent bien moins cher et s’entretiennent plus facilement qu’une station d’épuration high-tech.

Nous dressons un état des lieux des besoins du territoire, du foncier disponible, de l’expérience et des compétences du maître d’ouvrage et de ses équipes.

Nos préconisations prennent également en compte le volet financier : existe-t-il une redevance assainissement et quel est son taux de recouvrement ? Elle prévoit aussi la formation des équipes à la maintenance et à l’exploitation de la future station.

RÉDUCTION DU RISQUE INONDATION

Le réchauffement climatique multiplie le risque d’événements météorologiques extrêmes et accentue la vulnérabilité des populations déjà fragilisées. Corail répond à ces enjeux par une approche globale qui comprend :
– la préconisation des aménagements de protection : bassins de rétention, digues, évacuateurs, …
– la conception d’un système de prévision des crues, basé par exemple sur des radars météo
– le choix de technologies de mesure du niveau des cours d’eau : échelle limnométrique, télémétrie, …
– les études hydrologiques pour définir l’emplacement des capteurs, les seuils et les cotes d’alerte
– l’organisation du système d’alerte : quelles parties prenantes et quel rôle pour chacune, quelles procédures, quel mode de décision ?
– la formation des ingénieurs, techniciens et autres intervenants qui interviennent dans la gestion du système

Nos références
eau et assainissement

VOIR

GESTION DES DÉCHETS : POUR DES DISPOSITIFS PÉRENNES ET COHÉRENTS

Chaque habitant des pays du Sud produit en moyenne 0,6 à 1 kg de déchets par jour : les solutions de collecte et de traitement s’imposent, pour l’environnement et pour la santé des populations. Corail étudie et accompagne la mise en place de dispositifs pérennes et cohérents, adaptés à chaque contexte local.

Les pays où nous intervenons déjà : Liban, Mauritanie

AVANT TOUTE DÉCISION, UN ÉTAT DES LIEUX

Il existe de multiples technologies pour traiter les déchets. Pour choisir celle qui lui convient, un territoire doit évaluer au préalable l’importance de son gisement, les moyens financiers dont il dispose, le niveau de formation et l’organisation des équipes d’exploitation, l’existence éventuelle de filières de recyclage… Corail réalise cet état des lieux, avec l’aide de toutes les parties prenantes.

COLLECTE PRIMAIRE ET SECONDAIRE : QUELLE ORGANISATION ?

La collecte primaire des déchets peut être assurée par des salariés de l’exploitant, mais aussi par des habitants organisés en coopératives. Corail a déjà accompagné la mise en place d’un tel modèle, avec des coopératives de femmes qui collectent les déchets, effectuent le tri des déchets recyclables et perçoivent la redevance ordures ménagères. Le mode de collecte secondaire et les moyens nécessaires sont également définis.

TRI ET RECYCLAGE DES DÉCHETS : RÉALISTE OU PAS ?

Le tri des déchets est la solution la plus économique, tant en investissement qu’en exploitation. Mais il doit être organisé filière par filière, à partir d’une bonne connaissance du gisement. Le compost, les métaux, les plastiques recyclables, les pneus n’intéressent pas les mêmes industriels… et ces derniers ne sont pas forcément présents sur le territoire. Certains déchets ne sont pas recyclables ; que deviendront-ils ? C’est donc un dispositif complet de tri et de recyclage qui doit être conçu et évalué.

ENFOUISSEMENT ET INCINÉRATION DES DÉCHETS : SPÉCIFIER ET LIMITER LES COÛTS

Aucun gisement de déchets n’est recyclable à 100%. Il faut prévoir un système d’enfouissement ou d’incinération, avec tous ses aspects techniques : alvéoles, fours, bulldozers, chargeuses, entretien des équipements, gardiennage du site… Il faut également vérifier qu’il bénéficiera de financements pérennes, car ces systèmes coûtent cher.

DES ÉQUIPES QUALIFIÉES ET FORMÉES

La gestion d’un système de collecte et de traitement des déchets fait appel à des compétences métiers et à une organisation efficace. Les équipes doivent être formées en conséquence, sans négliger aucun aspect ; par exemple, l’encaissement des redevances doit faire l’objet d’un reporting formalisé et régulier pour éviter les problèmes budgétaires récurrents.

Nos références
en gestion des déchets solides

VOIR

ORGANISER ET RÉUSSIR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET LE DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES

Moins coûteuses à exploiter que les énergies fossiles, utilisables en toute indépendance sur des territoires de toute taille, les énergies renouvelables sont faites pour les pays du Sud. Corail accompagne leur mise en place, avec une démarche cohérente et globale qui garantit leur pérennité.

QUELS SONT LES BESOINS DU TERRITOIRE ?

La consommation d’énergie du territoire est-elle plutôt domestique ou industrielle ? Comment doit-elle évoluer ces prochaines années ? Existe-t-il du foncier disponible pour implanter des fermes solaires ? Le régime annuel des cours d’eau est-il propice à de l’hydro-électricité ? Celui des vents s’adapterait-il à des éoliennes ? Tout projet démarre par un état des lieux, afin d’éviter l’impasse de choix techniques a priori mal évalués.

QUELS FINANCEMENTS POUR INVESTIR ET EXPLOITER ?

Les énergies renouvelables n’échappent pas aux règles de bonne gestion : le financement des investissements et des coûts d’exploitation doit être assuré. À combien s’élèveront-ils ? Pourront-ils être couverts par le prix du kWh facturé au consommateur ? Les moyens de production seront-ils détenus par l’État, concédés, cofinancés, cédés par l’intermédiaire d’un Build Operating Transfer, avec quel impact sur le prix final pour chaque schéma ? Par ailleurs, sont-ils conformes à la réglementation nationale de l’énergie ?

GARANTIR LA CONTINUITÉ DE FOURNITURE

Pour des populations habituées aux délestages périodiques, l’accès à une énergie plus disponible est un précieux acquis. Toutefois, il faut rappeler qu’il repose sur les compétences humaines et la qualité des organisations. Corail en fait un volet essentiel de ses interventions : des programmes de formation métiers et des transferts de compétences et de procédures sont menés pour les équipes de terrain et les managers.

MOBILITÉS URBAINES : AMÉLIORER LE SERVICE À L’USAGER

Mieux réguler le trafic, réduire les temps de trajet, bien connecter les différents réseaux de transport, prévenir la pollution atmosphérique : les objectifs d’une politique de transports publics sont multiples et interdépendants. Corail les aborde dans leur globalité et s’appuie sur l’expérience des exploitants de grands réseaux français.

Les pays où nous intervenons déjà : Maroc (Rabat)

IDENTIFIER ET PRIORISER LES OBJECTIFS

Nous abordons les projets de transports urbains par une étude de leurs caractéristiques, points forts, points faibles et objectifs d’amélioration. S’agit-il de réduire et de réguler un trafic automobile saturé ? De diminuer les temps de trajet en transports publics grâce à une meilleure intermodalité entre réseaux ? De faire baisser la pollution urbaine ? De favoriser les mobilités douces ? De revoir l’organisation des exploitants ? De dégager des ressources financières pérennes, par exemple en luttant contre la fraude ?

Ces objectifs sont ensuite priorisés avec les autorités compétentes et les acteurs privés, pour donner naissance à un projet coordonné et cohérent.

S’INSPIRER DE L’EXPÉRIENCE DES EXPLOITANTS DE RÉSEAUX FRANÇAIS

Les problématiques de mobilité urbaine sont complexes, transversales, coûteuses, marquées par une forte inertie. Aussi, Corail s’appuie sur des exploitants de grands réseaux de transport français pour éclairer la réflexion des agglomérations du Sud et les aider à faire des choix pertinents.

Cet éclairage peut porter sur des modes d’organisation (sociétés ou syndicat de taxis, exploitants privés ou publics), des choix de matériel (billetterie…), des créations ou améliorations de sites (ex. : stationnement et flux des bus dans une gare routière), des stratégies (prévention de la fraude, réduction de la part de marché de la voiture), des évaluations de coûts d’investissement et d’exploitation, etc.

DES SYSTÈMES DE TRANSPORT PÉRENNES, UN FINANCEMENT ÉQUILIBRÉ

Cette phase d’études et de réflexion donne naissance à des systèmes de transport pérennes, car conçus avec toutes les parties prenantes et ordonnés autour d’objectifs partagés. En particulier, ils s’appuient sur des scénarios de financement équilibrés et validés, qui tiennent compte des moyens des collectivités et du pouvoir d’achat des usagers.

Nos références
en mobilités urbaines

VOIR

DÉVELOPPEMENT LOCAL ET DURABLE DES TERRITOIRES : PRIORITÉ AUX ACTEURS LOCAUX

Le développement économique des territoires génère de la richesse et des emplois locaux, et contribue ainsi à limiter l’exode des populations fragilisées vers les centres urbains.

Il accompagne l’évolution du modèle agricole ou la valorisation touristique d’un patrimoine environnemental, paysager, ou encore historique et culturel.

Le développement local allie les enjeux sociaux et économiques pour que les richesses produites contribuent en premier lieu aux acteurs locaux et améliorent les conditions de vie des populations locales.

Les pays où nous intervenons déjà : Gabon, Liban

UN DIAGNOSTIC DU TERRITOIRE, POUR ÉVALUER SON POTENTIEL

Un territoire qui ne prend pas en main son développement subit des phénomènes sur lesquels il n’a aucune influence : paupérisation des petits agriculteurs, impact négatif du changement climatique sur son modèle agricole, captation des atouts touristiques par des groupes étrangers…

Le diagnostic territorial participatif est un premier pas pour s’assurer d’une vision partagée du territoire, et d’une compréhension commune des forces et des faiblesses. Corail le mène avec tous les acteurs locaux afin de dégager des objectifs communs et de mettre à plat les divergences, par exemple les conflits d’usage sur l’eau entre agriculteurs et éleveurs.

Renforcer et pérenniser le modèle agricole

Tout projet de développement de territoire analyse le modèle agricole, souvent central dans l’économie locale rurale, ainsi que les menaces et opportunités qui s’offrent à lui. Est-il possible d’exploiter de nouvelles terres ? D’installer ou d’étendre le réseau d’irrigation, de mieux l’entretenir pour limiter les pertes ? De diversifier les cultures ? D’implanter des chambres froides pour réduire les pertes liées au stockage, réguler les ventes et améliorer les prix ?

UN TOURISME LOCAL SPÉCIFIQUE AU TERRITOIRE

Le tourisme à l’occidentale, avec ses tour-opérateurs et ses grands hôtels, distribue peu de retombées aux territoires du Sud et peut menacer à terme leur attractivité : fréquentation excessive, dégradation des sites, etc.

En collaboration avec l’ONG Tétraktys, Corail s’attache au contraire à concevoir des modèles qui bénéficient directement au territoire. Parmi les pistes étudiées :
– préférer les solutions d’hébergement chez l’habitant (chambres d’hôtes, …) aux constructions d’hôtels
– multiplier les points d’attractivité pour favoriser des séjours plus longs : activités sportives, culturelles, festives, …
– former localement des animateurs sportifs et des guides pour créer des emplois pérennes
– s’engager dans une démarche de labellisation des chambres d’hôtes, des restaurants, des sites d’exception, pour leur donner une visibilité
– mettre en place une autorité locale du tourisme pour réguler les différents acteurs, garantir une qualité d’ensemble et faire connaître le territoire à l’étranger.

Certains projets font appel à des responsables de parcs naturels français, qui partagent leur expérience avec les acteurs locaux.

Nos références
Développement local

VOIR

SOUTIEN AUX SERVICES PUBLICS LOCAUX

De plus en plus, les pays du Sud créent ou renforcent des échelons intermédiaires de gestion des territoires pour gagner en efficacité et répondre à une demande récurrente des populations. Mais il n’est pas facile de faire naître et fonctionner de nouvelles instances. Corail organise le transfert de compétences vers les territoires avec une méthodologie éprouvée d’appui aux organisations.

Les pays où nous intervenons déjà : Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Liban, Maroc, Mauritanie

OBJECTIF : EFFICACITÉ MAXIMALE

La décentralisation est bien perçue par les grands bailleurs de fonds, qui la considèrent comme favorable à la démocratie. Elle poursuit des objectifs importants : permettre aux acteurs locaux de s’approprier leur développement, les doter de moyens financiers, leur déléguer l’exploitation et la gestion de services à la population, faciliter la remontée d’informations vers les autorités nationales… Ces objectifs sont au centre du travail de Corail, qui vise une efficacité optimale du nouvel échelon.

RÉUNIR TOUS LES ACTEURS LOCAUX

Cette recherche d’efficacité passe en particulier par un dialogue entre tous les acteurs locaux. La redistribution des pouvoirs, des compétences et des financements doit être expliquée et débattue, afin de garantir par la suite un fonctionnement fluide et accepté de tous. Corail apporte un soin tout particulier à cette étape, en utilisant son statut de tierce partie pour fluidifier et enrichir les échanges.

DÉFINIR DES ÉTAPES ET DES JALONS

Nous ne croyons pas à la réussite des projets de décentralisation trop ambitieux ou trop rapides. Ils demandent un avancement par étapes et par jalons, concrétisé au départ par des initiatives à périmètre limité. Par exemple, la mise en place d’une Agence de l’eau pourra débuter avec un contrat de rivière ou la construction d’une station d’épuration. Ces étapes et ces jalons sont définis là encore avec tous les acteurs locaux.

TRANSFÉRER UNE ORGANISATION, DES MÉTHODES, DES PROCÉDURES…

Pas d’échelon décentralisé efficace sans transfert de multiples connaissances, invisibles mais indispensables : règles d’organisation, méthodes de travail, procédures, outils et règles de gestion, compétences métiers… Corail les recense, les formalise et élabore avec les acteurs locaux des actions de formation. Des structures décentralisées françaises (collectivités territoriales : Région Auvergne Rhône-Alpes, Métropole du Grand Lyon, Ville de Chambéry, …) peuvent également être sollicitées pour apporter un savoir-faire spécifique à leur domaine d’activité.

Nos références
en soutien aux services publics locaux

VOIR

NOS VALEURS

Trois principes guident l’action de Corail Développement :
s’appuyer sur le potentiel humain des pays du Sud (concertation avec les populations bénéficiaires, transferts de règles d’organisation et de méthodes, formation) avant de mobiliser des ressources financières et des technologies.
respecter et prendre en compte les cultures locales pour garantir la réussite des projets : les modes d’organisation et technologies occidentales doivent être adaptées au contexte pour être adoptées.
considérer l’amélioration du service rendu à la population comme la finalité des projets.

EN SAVOIR +